I) Partie théorique et hypothèses Notre
I) Partie théorique et hypothèses
Notre expérience porte sur un geste anodin que nous faisons ou devrions effectuer à chaque fois que cela est nécessaire : se laver les mains après être allé aux toilettes. Au premier abord, nous pourrions nous dire que dans un pays riche tel que la France, ce problème n’existerait pas. Malgré les moyens mis à disposition, nous pouvons remarquer qu’il y a toujours une persistance des maladies virales, comme la grippe dont on en meurt toujours aujourd’hui. (Le grippe touche 6 millions de personnes en France par an et en tue 6000)
Des expériences en lien avec le fait de se laver les mains sont nombreuses. L’une des plus célèbres est sûrement celle du médecin obstétricien Semmelweis. En effet, dans son service hospitalier, il y avait beaucoup plus de femmes enceintes qui décédaient à la suite d’un accouchement d’une fièvre puerpale que dans le service voisin, dirigé par le professeur Klein. Il émit plusieurs hypothèses, qui furent successivement réfutées par ses observations et/ou ses expériences : il considéra celle d’une épidémie, celle d'une atmosphère putride (ce qui semblait le plus sensé dans la conception médicale de l'époque), puis celle d'un régime alimentaire ou de soins différents. Il alla même jusqu'à penser que les actes médicaux réalisés par les étudiants (qui œuvraient dans cette première clinique) étaient de mauvaise qualité, ou encore que la position lors de l'accouchement, différente dans les deux endroits, influait sur le nombre de décès. C’est en 1847 que Semmelweis comprit que ces femmes décédaient à cause de ses propres étudiants en médecine, qui ne se lavaient pas les mains après dissection d’un cadavre. Cette découverte fut très importante pour la science et l’hygiène.
Depuis des années, des politiques sanitaires et sociales essayent d’influer sur le comportement des gens en publiant plusieurs brochures pour inciter les gens à se laver les mains. Parmi celles-ci, nous avons retenu une bande dessinée (que nous mettrons en annexe) qui explique pourquoi il est nécessaire de se laver les mains. Il faut également insister sur un autre fait : le lavage des mains est essentiel, pas seulement être allé aux toilettes. Dans certains milieux, il est inimaginable que les professionnels ne se lavent pas les mains. Prenons par exemple les bouchers ou les médecins, puéricultrices etc… C’est principalement l’Institut National de Recherche et Sécurité (INRS) qui s’occupe de ces actions de prévention contre les risques professionnels. Pour cela, l’INRS élabore et diffuse des documents sur l’hygiène et la sécurité au travail, que ce soit à travers des publications, des affiches… Les Caisses Régionales d’Assurance Maladie (CRAM) et Caisses Générales de Sécurité Sociale (CGSS) se chargent de mettre à disposition tous les documents édités par l’INRS.
Dernièrement, un spot publicitaire, réalisé par l'Institut National de Prévention et d' Education pour la Santé, est diffusé pour sensibiliser au lavage des mains. (Ce spot est visible en vidéo sur le site suivant : http://www.dailymotion.com/video/x44msk_inpeslimitons-les-risques-dinfectio_news)
Exemples de brochures mises à disposition par l’INRS pour sensibiliser au lavage des mains
Nous avons donc, après une longue réflexion, choisi différentes variables pour faire cette étude. Tout d’abord, nous avons effectué un sondage sur le campus de l’UBS auprès d‘étudiants et d‘étudiantes (50 hommes 50 femmes) car nous désirons axer notre étude sur cette population. Ensuite nous comparerons les résultats obtenus (que nous pensons forcément biaisés car influencés par notre propre jugement, les gens auront tendance à dire qu’ils se lavent les mains) en effectuant une expérience afin de vérifier les déclarations des gens vis-à-vis du fait de se laver les mains. Nous avons donc deux hypothèses. La première est que nous pensons qu’il y aura une certaine différence entre les déclarations des gens et l’observation réelle que nous aurons faite. Ensuite, la deuxième hypothèse serait que les femmes seraient plus propres que les hommes et auraient donc tendance à plus se laver les mains.
